Laissez-vous transporter au cœur de mon univers le temps d’un instant suspendu et entrez dans le monde de la coiffure.
Au fil des années, j’ai pu acquérir un savoir-faire digne des défilés Haute Couture grâce à des rencontres et des expériences qui ont changé le cours de ma vie.
Aujourd’hui, je vous raconte mon histoire.
Mon histoire commence chez moi, au domicile familial dans le 20ème arrondissement de Paris. J’étais très jeune lorsque le monde de la coiffure est entré dans ma vie. Très exigeant envers moi-même, j’allais souvent chez le coiffeur pour avoir une coupe de cheveux impeccable à l’école. Petit à petit, je faisais de plus en plus attention aux gestes et à la technique du coiffeur pendant qu’il me coupait les cheveux. La transformation du cheveux d’une coupe à une autre m’intéressait tellement que lorsque je revenais de chez le coiffeur, j’installais mon petit frère avec une serviette autour du cou et je faisais semblant de lui couper les cheveux avec la télécommande du salon.
Ce qui n’était alors qu’un jeu s’est rapidement transformé en réelle passion. À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à me couper les cheveux seul. Convaincu du résultat, mon petit frère m’a fait confiance pour le coiffer, bientôt suivi par mon père pourtant très exigeant. De coupe en coupe, j’ai compris que ce n’était pas un simple passe temps mais que j’aimais vraiment ça et que je le faisais plutôt bien. L’idée d’en faire mon métier était encore bien lointaine mais le monde de la coiffure prenait de plus en plus de place dans ma vie.
Après le lycée, j’ai cherché un job d’été pour pouvoir passer mon permis de conduire. Je ne trouvais pas de travail qui me plaisait vraiment car j’avais dans un coin de ma tête, le rappel constant de ma passion pour la coiffure. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je voulais faire de ma passion mon métier.
J’ai continué de m’entrainer en coiffant gratuitement mes amis du lycée car j’avais besoin de me perfectionner. Un jour pour me remercier, ils se sont cotisés et m’ont offert ma première tondeuse professionnelle. Ils ont cru en moi et ça m’a mis le pied à l’étrier. J’ai alors acheté une tondeuse de finition et une vraie cape. Terminé les serviettes de bain ! J’avais dorénavant tout l’équipement nécessaire pour coiffer dans les meilleures conditions. À 18 ans, j’ai commencé à coiffer à domicile et j’ai réalisé ma première coupe rémunérée : l’histoire ne faisait que commencer.
C’est en 2017 que tout a réellement basculé pour moi. Au salon, j’ai eu l’opportunité de coiffer à plusieurs reprises Tiémoué Bakayoko, un joueur du club de Monaco et Blaise Matuidi, un joueur du club du Paris Saint-Germain. Ils m’ont chacun ouvert les portes de leur club respectif et je leur en suis très reconnaissant ! Mais je n’avais pas encore fait la rencontre avec celui qui m’amènera plus haut que ce que j’aurai pu imaginer.
C’était la première fois qu’on se voyait mais j’avais l’impression que je le connaissais depuis toujours. On a tout de suite eu une complicité très forte ! À l’époque, on commençait tout juste à entendre parler de lui car il démarrait sa saison à Monaco.
On est naturellement resté en contact et l’été qui a suivi, le PSG lui proposait de jouer pour leur club. Kylian m’avait alors dit : “Brice, si je signe à Paris, tu seras mon coiffeur et je viendrais me faire coiffer tous les trois jours !”. Il a bel et bien signé au PSG puis il m’a appelé. Je l’ai coiffé, on a joué à la playstation, on a mangé ensemble et on ne s’est finalement plus jamais lâché ! On a créé une vraie relation solide, presque fraternelle.
Cette belle relation m’a permis d’accroître ma crédibilité et ma visibilité auprès du grand public et des célébrités. En octobre 2019, j’ai quitté mon poste au salon 235th Barber Street avec pour ambition de travailler à mon compte. Je réalise alors des prestations à domicile et sur différents tournages et campagnes publicitaires.
Grâce à ces expériences, j’intègre l’équipe de Guido Palau qui me donne carte blanche sur la partie afro. J’ai ainsi eu l’opportunité de travailler sur d’autres Fashion Week, de coiffer Kim Jones, le directeur artistique de Dior, ou encore le rappeur américain Travis Scott. Je suis réellement reconnaissant de toutes ces opportunités que l’on m’a donné et que j’ai su saisir.
Je suis également très heureux de pouvoir dire aujourd’hui que j’ai participé à l’intégration des barbers au sein du milieu élitiste des Fashion Week. Avant en tant que barber, on pouvait espérer travailler en salon et coiffer des footballeurs mais aujourd’hui nous pouvons rêver plus grand. Je suis très fier de savoir que je participe au rayonnement de ce métier et j’espère avoir l’occasion de continuer à découvrir d’autres milieux de la coiffure.
En même temps, étant 100% autodidacte, j’ai décidé de passer mon diplôme de coiffure pour certifier mon savoir-faire. Cette année d’étude m’a notamment permis de comprendre la portée de mes gestes devenus instinctifs lors de la coupe et pourquoi je faisais ce métier. Grâce à cela, j’ai dorénavant la possibilité d’ouvrir mon propre salon et d’être jury d’examen de coiffure, une expérience qui fut d’ailleurs très enrichissante !
Lorsque j’étais au lycée, tous mes amis allaient chez le coiffeur. J’étais le seul à ne pas y aller et ils ne comprenaient pas comment je faisais pour avoir une coupe irréprochable tout au long de l’année. J’ai dû leur avouer que mon coiffeur n’était autre que moi !
Leur surprise a vite laissé place à de la curiosité et la première demande n’a pas tardé. J’ai coupé les cheveux d’un ami, puis deux, puis trois… jusqu’à finalement coiffer tout le lycée, surveillants et CPE compris. Ils regardaient mon emploi du temps pour savoir quand j’avais une heure de permanence en même temps qu’eux pour que je puisse les coiffer. Dans mon sac à dos, mes cahiers côtoyaient donc mes tondeuses.
Au fil des mois, j’ai réalisé que la coiffure m’animait réellement et que ce n’était plus qu’un simple loisir, c’était une vraie vocation. Pendant ma première année d’étude universitaire de droit, j’ai postulé à l’Appartement 235th, barber réputé de la région Parisienne qui m’a donné ma chance. Ainsi pendant un an, j’ai tenu la cadence entre mes cours de droit et mon travail dans l’enseigne 235th Barber Street.
Mais en 2016, convaincu et déterminé à continuer dans cette voie professionnelle, j’ai finalement arrêté mes études pour devenir barber à temps plein afin de poursuivre pleinement ma passion et élargir mes connaissances et mon savoir-faire.
En mars, alors que Tiémoué allait disputer le match Monaco – Manchester City et que j’étais sur le point de passer mon permis de conduire, le joueur me demande de venir à Monaco pour le coiffer avant le match. Obnubilé par cette opportunité, je rate mon examen du permis de conduire et file tout droit vers l’aéroport. À cette époque, je n’avais pas beaucoup d’argent mais je n’ai pas hésité à utiliser toutes mes économies pour prendre un billet d’avion à la dernière minute.
Ce jour-là, les vols étaient perturbés et aucun avion ne desservait Nice depuis Paris. J’ai été contraint d’atterrir à Saint-Tropez où des navettes qui ralliaient Monaco étaient prévues. Mais arrivé sur place à 23 heures, c’est la douche froide. Les dernières navettes sont parties et je n’ai plus qu’une solution : appeler un taxi. Avec les quelques billets qu’ils me restent, je suis conduit à Nice sans certitude d’avoir assez d’argent pour pouvoir rejoindre Monaco. Par chance, Tiémoué demande à un chauffeur de venir me chercher sur place et m’emmène à l’hôtel où se trouvent les joueurs du club.
Il est une heure du matin lorsque je rejoins enfin Tiémoué à l’hôtel. Il m’apprend alors qu’il m’avait préparé une surprise : coiffer tous les joueurs du club de Monaco ! Seulement à cette heure tardive, ils avaient déjà tous rejoint les bras de morphée. Tous, sauf un. Je me rends alors dans sa chambre et je suis accueilli par Kylian Mbappé.
Deux années plus tard, mon sérieux, mes progrès, mon assiduité et l’envie de faire évoluer l’entreprise ont payé : le gérant du salon m’a proposé de devenir manager d’une équipe de barbers. Ce nouveau poste m’a permis d’avoir une vision plus large d’une entreprise grâce à la gestion et la découverte de l’importance des relations humaines dans un lieu de travail. J’ai pu y développer mon sens pédagogique en formant les barbers des différentes franchises de l’enseigne.
En janvier 2021, Virgil Abloh, créateur de la collection Homme pour Louis Vuitton, préparait son défilé pour la Fashion Week de Paris. Il voulait mettre à l’honneur des modèles aux cheveux afro. Guido Palau, une référence mondiale dans le domaine de la coiffure qui s’occupe notamment des défilés du groupe LVMH, n’avait pas de coiffeur spécialisé dans le cheveux afro. Il m’a alors offert une chance de démontrer mon talent dans ce milieu que je découvrais.
Ma prestation pour le défilé de Louis Vuitton fut saluée par Guido Palau qui souhaitait que je sois présent le lendemain pour coiffer les mannequins du défilé Dior. C’était une expérience formidable que je comptais bien renouveler !
En février 2021 se tenait la Fashion Week de Milan où j’ai été demandé pour coiffer les modèles de la Maison Versace. J’étais honoré mais également stressé car je rentrais une nouvelle fois dans l’inconnu. Arrivé sur place, on m’expose le challenge : créer une coupe signée Versace ! L’idée d’intégrer le motif ornant la Méduse du logo Versace me vint à l’esprit.
Je réincarne d’abord le logo sur un modèle test européen sur un seul côté de la tête et je suis félicité par Donatella Versace en personne. On me confie finalement la réalisation du logo sur un modèle afro qui défilera le lendemain, mais cette fois-ci sur les deux côtés de la tête. L’équipe souhaite créer une coupe phare et filmer ma prestation qui sera retransmise sur le site de Versace et sur leur compte Instagram afin d’annoncer le défilé.
En 2022, j’ai l’honneur de devenir expert capillaire de la maison Dior pour la gamme de toilette Sauvage. L’objectif est d’apporter mon savoir-faire pour illustrer l’utilisation des produits de soins masculin.
Être Ambassadeur Dior réunit toutes les facettes des métiers qui me sont chers : la coiffure, la beauté masculine et la mode. J’ai le plaisir de continuer cette belle expérience en 2023.
Mon histoire commence chez moi, au domicile familial dans le 20ème arrondissement de Paris. J’étais très jeune lorsque le monde de la coiffure est entré dans ma vie. Très exigeant envers moi-même, j’allais souvent chez le coiffeur pour avoir une coupe de cheveux impeccable à l’école. Petit à petit, je faisais de plus en plus attention aux gestes et à la technique du coiffeur pendant qu’il me coupait les cheveux. La transformation du cheveux d’une coupe à une autre m’intéressait tellement que lorsque je revenais de chez le coiffeur, j’installais mon petit frère avec une serviette autour du cou et je faisais semblant de lui couper les cheveux avec la télécommande du salon.
Ce qui n’était alors qu’un jeu s’est rapidement transformé en réelle passion. À l’âge de 12 ans, j’ai commencé à me couper les cheveux seul. Convaincu du résultat, mon petit frère m’a fait confiance pour le coiffer, bientôt suivi par mon père pourtant très exigeant. De coupe en coupe, j’ai compris que ce n’était pas un simple passe temps mais que j’aimais vraiment ça et que je le faisais plutôt bien. L’idée d’en faire mon métier était encore bien lointaine mais le monde de la coiffure prenait de plus en plus de place dans ma vie.
Lorsque j’étais au lycée, tous mes amis allaient chez le coiffeur. J’étais le seul à ne pas y aller et ils ne comprenaient pas comment je faisais pour avoir une coupe irréprochable tout au long de l’année. J’ai dû leur avouer que mon coiffeur n’était autre que moi !
Leur surprise a vite laissé place à de la curiosité et la première demande n’a pas tardé. J’ai coupé les cheveux d’un ami, puis deux, puis trois… jusqu’à finalement coiffer tout le lycée, surveillants et CPE compris. Ils regardaient mon emploi du temps pour savoir quand j’avais une heure de permanence en même temps qu’eux pour que je puisse les coiffer. Dans mon sac à dos, mes cahiers côtoyaient donc mes tondeuses.
Après le lycée, j’ai cherché un job d’été pour pouvoir passer mon permis de conduire. Je ne trouvais pas de travail qui me plaisait vraiment car j’avais dans un coin de ma tête, le rappel constant de ma passion pour la coiffure. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je voulais faire de ma passion mon métier.
J’ai continué de m’entrainer en coiffant gratuitement mes amis du lycée car j’avais besoin de me perfectionner. Un jour pour me remercier, ils se sont cotisés et m’ont offert ma première tondeuse professionnelle. Ils ont cru en moi et ça m’a mis le pied à l’étrier. J’ai alors acheté une tondeuse de finition et une vraie cape. Terminé les serviettes de bain ! J’avais dorénavant tout l’équipement nécessaire pour coiffer dans les meilleures conditions. À 18 ans, j’ai commencé à coiffer à domicile et j’ai réalisé ma première coupe rémunérée : l’histoire ne faisait que commencer.
Au fil des mois, j’ai réalisé que la coiffure m’animait réellement et que ce n’était plus qu’un simple loisir, c’était une vraie vocation. Pendant ma première année d’étude universitaire de droit, j’ai postulé à l’Appartement 235th, barber réputé de la région Parisienne qui m’a donné ma chance. Ainsi pendant un an, j’ai tenu la cadence entre mes cours de droit et mon travail dans l’enseigne 235th Barber Street.
Mais en 2016, convaincu et déterminé à continuer dans cette voie professionnelle, j’ai finalement arrêté mes études pour devenir barber à temps plein afin de poursuivre pleinement ma passion et élargir mes connaissances et mon savoir-faire.
C’est en 2017 que tout a réellement basculé pour moi. Au salon, j’ai eu l’opportunité de coiffer à plusieurs reprises Tiémoué Bakayoko, un joueur du club de Monaco et Blaise Matuidi, un joueur du club du Paris Saint-Germain. Ils m’ont chacun ouvert les portes de leur club respectif et je leur en suis très reconnaissant ! Mais je n’avais pas encore fait la rencontre avec celui qui m’amènera plus haut que ce que j’aurai pu imaginer.
En mars, alors que Tiémoué allait disputer le match Monaco – Manchester City et que j’étais sur le point de passer mon permis de conduire, le joueur me demande de venir à Monaco pour le coiffer avant le match. Obnubilé par cette opportunité, je rate mon examen du permis de conduire et file tout droit vers l’aéroport. À cette époque, je n’avais pas beaucoup d’argent mais je n’ai pas hésité à utiliser toutes mes économies pour prendre un billet d’avion à la dernière minute.
Ce jour-là, les vols étaient perturbés et aucun avion ne desservait Nice depuis Paris. J’ai été contraint d’atterrir à Saint-Tropez où des navettes qui ralliaient Monaco étaient prévues. Mais arrivé sur place à 23 heures, c’est la douche froide. Les dernières navettes sont parties et je n’ai plus qu’une solution : appeler un taxi. Avec les quelques billets qu’ils me restent, je suis conduit à Nice sans certitude d’avoir assez d’argent pour pouvoir rejoindre Monaco. Par chance, Tiémoué demande à un chauffeur de venir me chercher sur place et m’emmène à l’hôtel où se trouvent les joueurs du club.
Il est une heure du matin lorsque je rejoins enfin Tiémoué à l’hôtel. Il m’apprend alors qu’il m’avait préparé une surprise : coiffer tous les joueurs du club de Monaco ! Seulement à cette heure tardive, ils avaient déjà tous rejoint les bras de morphée. Tous, sauf un. Je me rends alors dans sa chambre et je suis accueilli par Kylian Mbappé.
C’était la première fois qu’on se voyait mais j’avais l’impression que je le connaissais depuis toujours. On a tout de suite eu une complicité très forte ! À l’époque, on commençait tout juste à entendre parler de lui car il démarrait sa saison à Monaco.
On est naturellement resté en contact et l’été qui a suivi, le PSG lui proposait de jouer pour leur club. Kylian m’avait alors dit : “Brice, si je signe à Paris, tu seras mon coiffeur et je viendrais me faire coiffer tous les trois jours !”. Il a bel et bien signé au PSG puis il m’a appelé. Je l’ai coiffé, on a joué à la playstation, on a mangé ensemble et on ne s’est finalement plus jamais lâché ! On a créé une vraie relation solide, presque fraternelle.
Deux années plus tard, mon sérieux, mes progrès, mon assiduité et l’envie de faire évoluer l’entreprise ont payé : le gérant du salon m’a proposé de devenir manager d’une équipe de barbers. Ce nouveau poste m’a permis d’avoir une vision plus large d’une entreprise grâce à la gestion et la découverte de l’importance des relations humaines dans un lieu de travail. J’ai pu y développer mon sens pédagogique en formant les barbers des différentes franchises de l’enseigne.
Cette belle relation m’a permis d’accroître ma crédibilité et ma visibilité auprès du grand public et des célébrités. En octobre 2019, j’ai quitté mon poste au salon 235th Barber Street avec pour ambition de travailler à mon compte. Je réalise alors des prestations à domicile et sur différents tournages et campagnes publicitaires.
En janvier 2021, Virgil Abloh, créateur de la collection Homme pour Louis Vuitton, préparait son défilé pour la Fashion Week de Paris. Il voulait mettre à l’honneur des modèles aux cheveux afro. Guido Palau, une référence mondiale dans le domaine de la coiffure qui s’occupe notamment des défilés du groupe LVMH, n’avait pas de coiffeur spécialisé dans le cheveux afro. Il m’a alors offert une chance de démontrer mon talent dans ce milieu que je découvrais.
Ma prestation pour le défilé de Louis Vuitton fut saluée par Guido Palau qui souhaitait que je sois présent le lendemain pour coiffer les mannequins du défilé Dior. C’était une expérience formidable que je comptais bien renouveler !
Grâce à ces expériences, j’intègre l’équipe de Guido Palau qui me donne carte blanche sur la partie afro. J’ai ainsi eu l’opportunité de travailler sur d’autres Fashion Week, de coiffer Kim Jones, le directeur artistique de Dior, ou encore le rappeur américain Travis Scott. Je suis réellement reconnaissant de toutes ces opportunités que l’on m’a donné et que j’ai su saisir.
Je suis également très heureux de pouvoir dire aujourd’hui que j’ai participé à l’intégration des barbers au sein du milieu élitiste des Fashion Week. Avant en tant que barber, on pouvait espérer travailler en salon et coiffer des footballeurs mais aujourd’hui nous pouvons rêver plus grand. Je suis très fier de savoir que je participe au rayonnement de ce métier et j’espère avoir l’occasion de continuer à découvrir d’autres milieux de la coiffure.
En février 2021 se tenait la Fashion Week de Milan où j’ai été demandé pour coiffer les modèles de la Maison Versace. J’étais honoré mais également stressé car je rentrais une nouvelle fois dans l’inconnu. Arrivé sur place, on m’expose le challenge : créer une coupe signée Versace ! L’idée d’intégrer le motif ornant la Méduse du logo Versace me vint à l’esprit.
Je réincarne d’abord le logo sur un modèle test européen sur un seul côté de la tête et je suis félicité par Donatella Versace en personne. On me confie finalement la réalisation du logo sur un modèle afro qui défilera le lendemain, mais cette fois-ci sur les deux côtés de la tête. L’équipe souhaite créer une coupe phare et filmer ma prestation qui sera retransmise sur le site de Versace et sur leur compte Instagram afin d’annoncer le défilé.
En même temps, étant 100% autodidacte, j’ai décidé de passer mon diplôme de coiffure pour certifier mon savoir-faire. Cette année d’étude m’a notamment permis de comprendre la portée de mes gestes devenus instinctifs lors de la coupe et pourquoi je faisais ce métier. Grâce à cela, j’ai dorénavant la possibilité d’ouvrir mon propre salon et d’être jury d’examen de coiffure, une expérience qui fut d’ailleurs très enrichissante !
En 2022, j’ai l’honneur de devenir expert capillaire de la maison Dior pour la gamme de toilette Sauvage. L’objectif est d’apporter mon savoir-faire pour illustrer l’utilisation des produits de soins masculin.
Être Ambassadeur Dior réunit toutes les facettes des métiers qui me sont chers : la coiffure, la beauté masculine et la mode. J’ai le plaisir de continuer cette belle expérience en 2023.
